Carnets de voyage

L’Essentiel de la Jordanie

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Pourquoi ce spot ?

La Jordanie : une évidence !

Le désert du Wadi Rum le soir, au coin du feu, à l'heure où les chameaux partent paître : on fait du pain cuit sur les braises, on fume une chicha dans l'hospitalité et la bonne humeur bédouine... La nuit venue, tranquillité absolue : la roche irradie la chaleur emmagasiné dans la journée, ce ciel se remplit d’étoiles... J’avais besoin de mieux connaître la Jordanie : j’avais plein d’images et de récits d’amis qui s’y étaient rendu en tête, mais ce qui a dépassé mes attentes, c’est la diversité des paysages, des sites, et la richesse de la culture !  

Mon itinéraire

Mon programme jour par jour

On commence par une ville hyper animée et moderne : Amman, où les femmes sortent ensemble en riant dans les bars des quartiers populaires qui côtoient les tours modernes.  Au nord, on change de paysage : oliviers, cèdres et cultures maraîchères autour de nombreux villages. C’est là qu'on trouve la Pompéi de Jordanie, Jerash. Pompéi car le site est extraordinairement bien préservé. Une balade dans le site et la magie du retour dans le passé opère quand on parcourt un kilomètre bordé de colonnades débouchant sur un théâtre intact. Un peu plus loin , nouveau bond dans le temps : le temps des croisés , de Saladin, avec l'impressionnante citadelle d’Aljun. Même si on n’est pas dingue d'histoire, c’est la situation qui est absolument fantastique. Y'a pas photo ! Si le fort est là , c’est pour sa position dominante : la vue est indescriptible, 360° parfaits, des collines boisées à la vallée du Jourdain, les terres de Cisjordanie et d’Israël.   Plus vers le sud, le florilège culturel continue, et même sceptique, on s’y intéresse. Les mosaïques de Madaba qui sortent du sol d’une église, qui servait de carte au pèlerins de l'époque ; le Mont Nebo et Möise devant sa Terre promise ; le Baptême de Jésus par Jean Baptiste... ah oui, tout ça. Et là encore, au-delà du mythe et du symbole, les endroits sont des beautés naturelles.  

Quand on descend vers la Mer Morte, on sourit un peu : on connait tous l’image stéréotypée de la flottaison, du bain de boue noire. Et là encore on est un peu bluffé, on fait trempette dans une eau où rien ne vit, dans cette mer qui n’arrive nulle part avec le désert qui l’enserre de partout. On se sent décalé au milieu de cette immensité vide, mais ce sera un souvenir impérissable.  Plus au Sud, c’est la route des Rois : on sait que la nature va prendre le pas de plus en plus. On passe la réserve de Dana, une merveille de site préservé, et l'on sait déjà qu’on devra revenir, au moins pour ça en Jordanie, Inch Allah! Et puis Petra arrive, on a tous vu le Khazneh , en photos, en film (Indiana Jones) et j’en passe. Et pourtant là encore, la découverte surpasse ce qu’on avait imaginé. Le site est un vrai labyrinthe, la partie classique est forcément prisée par les touristes mais c’est tellement impressionnant ! Et puis il y a tellement de chemins de traverses, de vallées parallèles aux roches multicolores, de balades quelques kilomètres plus loin, que l'on est persuadé d’avoir découvert son propre petit Petra. Les haltes café cardamome, jus de grenade et d’oranges sont des petits moments de contemplation et de gourmandise fruitées, dans des petites échoppes improvisée par les bédouins du coin et face la énième “Best view in the world” : le palmarès est difficile à déterminer !

Le voyage continue dans ce crescendo face aux grands espaces du Sud quand on arrive sur le Wadi Rum. On a tous vu des reportages, des photos et là encore c’est un choc. Ces blocs de grès se dressent dans le sable sur des centaines de mètres. C’est un vrai labyrinthe, la montagne semble tellement sauvage, sans une trace humaine : seuls les Bédouins en connaissent les chemins escarpés. Des campements se posent parfois dans le paysage mais dans le crissement du sable et la mastication de mon chameau compagnon de voyage, j'ai l’impression d’être seul au monde (à moins que ce ne soit sur Mars ?).  Le soir, nos hôtes bédouins transforment notre petit bivouac en moment de fête avec leurs plats fumants et colorés. Leurs sourires et leur générosité de cœur achèvent de vous faire chavirer : on devient tous des Lawrence d'Arabie avec nos keffieh rouges. Le lendemain, je quitte le désert, la boule au ventre : je reviendrai en Jordanie, Inch Allah.

Mes activités

Randonnées !

Des marches dans les vallées de Pétra entre escaliers de pierres, grottes et tombeaux. Puis dans le sable du Wadi Rum, accompagné des chameaux...

City trek

Explorer les villes d'Amman, et les sites archéologiques !!

Mes coups de cœur

Du partage...

Beaucoup de paysage fantastique en tête. Mais mon coup de cœur reste les moments de partage avec Mahdi, le guide. Le courant est tout de suite passé entre nous : c’est quelqu’un de très ouvert, à l’écoute et une mine d’information ! Comme beaucoup de Jordaniens, ses parents étaient des réfugiés Palestiniens de 1948. Lui est né jordanien et s'est marié avec une irakienne qu’il a rencontré pendant ses études à Bagdad : sa vie reflète l'histoire de la Jordanie actuelle. Il élève ses enfants dans sa religion, musulmane, mais en les nourrissant de tolérance vis-à-vis des autres religions. Un vrai espoir dans ce Moyen-Orient compliqué. Le soir, on buvait le thé en fumant la chicha, et il me parlait de son pays, de sa maison dans la verdure de la vallée du Jourdain. Il m’invitait à y venir quand je voudrais, et je sais que ce n'était pas de vains mots. 

Faune et Flore

Aride, varié, secrète

En fin de printemps, l’iris noire, symbole du pays, inonde les collines autour de Dana et certaines vallées du Nord. Cette profusion de fleurs discrètes sèche peu à peu. Vers Aljun, l’olivier domine franchement et des forêts de cèdres abritent sangliers, chacals et même quelques loups tête bleu, superbes mais inapprochables. Dans le désert, chacal, hyènes et serpents sont là mais très discrets, et il faut être chanceux pour les observer. 

Mes tips

Ouvrir ses chakras : les Jordaniens sont très bienveillants, les rencontres se font naturellement, quelques salutations en arabe pour signifier votre intérêt pour leur culture. Restez très respectueux des images que vous prenez. Vous louperez peut-être la photo du papi avec son keffieh, mais votre rétine gardera un souvenir précis de son sourire, pas d’inquiétude ;)

Mon équipement

Les indispensables à mettre dans sa valise

Le keffieh rouge !! Attention à faire le bon choix : de vraies boutiques dans la ville basse d’Amman, pour les Jordaniens, et qui ne vendent que ça. On ne sait jamais bien le mettre, mais les Bédouins adorent vous le replacer, et on se sent tout de suite homme du désert. Une vraie protection pour le soleil.