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Orang Outan, volcan et kayaking au cœur de la jungle de Sumatra

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Pourquoi ce spot ?

Mon humeur : Reconnaissante, époustouflée

Après une grosse période centrée sur le travail, un besoin éminent de Nature loin des bruits de la ville s’est fait sentir. Or tout justement, je me suis éprise de ce que l’on contait de Sumatra, l’une des nombreuses îles d’Indonésie, de sa jungle et ses volcans.

Mon itinéraire

Mon programme jour par jour

Sumatra est l’une des plus grosse île d’Indonésie. Ainsi en 13 jours il était inimaginable de tout faire. C’est pourquoi il me sembla judicieux de se cramponner au nord.  De la vie citadine de Medan au village du lac Toba, en passant par les jungles de Tangkahan, de Bukit lawang, de Batu katak, de Pusuk buhit mais aussi à travers les plantations de Berastagi jusqu’au sommet de volcans, ce séjour fut fort en émotions et découvertes.  Faire de la randonnée n’a jamais été aussi excitant. Si gravir un volcan en activité n’a pas d’égale, je n’en étais pas à ma première fois. On ne remplacera jamais une ascension de nuit pour rejoindre le sommet et y découvrir le paysage alentour époustouflant grâce au lueur du jour, et toutes les couleurs qui subliment un peu plus la vue.  Cependant, là où je me suis retrouvé en terrain inconnu fut donc durant les randonnées dans la jungle.

Les régions traversées durant mon parcours sont littéralement des étendus à perte de vue de végétation luxuriante. Et le tout prend toutes sa définition une fois que l’on y est, en plein milieux, à poser le pied entre racine, petit court d’eau, et lianes. Car c’est alors que l’excitation monte : on n’est pas seul. Le plus silencieux sommes-nous et le moins seul on se sent. Des petites bêtes au sol, et dans l’air, mais aussi et purement avec la présence des singes et primates cachés dans les feuillages. Il faut être attentif, regarder là où l’on marche, tout en observant la canopée. Au premier bruit, notre cœur s’emballe, nos sens sont en alerte, et on attend impatiemment le second signe que oui on n’a pas rêvé, on a bien entendu quelque chose, vu qu’il y a une immense forme orangée qui se meut dans le vert foncé de l’arbre là à 10 mètre de nous !

Cette expérience a été renforcé par la suite grâce aux multi-activité pratiqué. Faire du kayak sur un lac immense autour de l’île de Samosir, à permit de prendre du recul en y ajoutant une dimension en plus. Et je ne vous ai pas encore parlé de la culture bien à elle que porte cette partie Nord de l’île, un signe de plus comme l’Indonésie est un pays des plus diversifié.  Par exemple, dormir chez l’habitant, dans ces maisons familiales construite en longueur, met tout bonnement en pause notre horloge interne. Se laver dans les sources en retrait du village (on parle d’un village de moins de 10 familles), puis manger avec eux, avec les mains, assis en tailleur par terre, nous donne le droit de se poser la question : Sommes-nous là depuis toujours ?

Une autre grande découverte fut celle de la communauté de Tangkahan. Les jeunes ont mis en place un système afin d’avoir le moins d’impact possible sur la jungle. Leur parents et génération précédente coupaient illégalement des arbres pour les descendre par la rivière et les vendre au marché noir. Chose faite en particulier lorsque des éléphants sauvages, s’approchaient de leur culture et ravageaient les potentiels récoltes. D’innombrable chasse à l’éléphant faisaient souvent suite à ces évènements. Ces jeunes se sont concertés et contre l’avis de leurs alleux, ils ont décidé de leur prouver comme ils pouvaient améliorer leur condition de vie grâce à l’éco-tourisme. Ainsi avec un petit groupe d’éléphant ils font sous forme de roulement, des gardes pour empêcher cette déforestation illégale, protégeant ainsi la jungle, tout en gardant les autres éléphants sauvages à l’écart des récoltes. Avec seulement au maximum deux fois par jour la possibilité en petit groupe de participer aux bain quotidien des éléphants, et de faire une petite balade à leur côté, ils financent les soins de ces pachyderme, l’alimentation, et améliore la vie au village. Attention, rien de farfelus, pas de balade à dos d’éléphant, ces derniers ne sont pas du tout des animaux de cirque. Ils ont chacun un soigneur nommé Mahut. Le but n’est pas de les cajoler comme des animaux domestique, mais bien de pouvoir les observer respectueusement de plus prés. La balade se fait au pas avec un nombre de personne limité. C’est le moment idéal pour discuter avec le Mahut et en apprendre un maximum sur son éléphant !

Mes activités

Activité cuisine

Superbe fin de journée avec notre hôte qui nous a appris plusieurs recettes de Sumatra, plus délicieuses les unes des autres ! Un vrai partage dans la cuisine, entre discussions et effluves odorants succulents.

Kayaking

Personnalisable, on peut partir avec sa tente et faire un bon tour de l’île de Samosir, sur le lac Toba ! Quel plaisir de glisser sur l’eau après plusieurs jours de marche.

Mes coups de coeur

Faune, flore et aventure

  • Marcher les jambes écarter pour ne pas même faire du bruit avec le frottement du tissus du pantalon de rando, et ainsi être le plus silencieux possible.
  • Rester la bouche ouverte, dans une position pas possible à tenir 2 minutes de suites ( mais que vous tiendrez 20 min s’il le faut) pour regarder des Orang Outan, et autre faune.
  • Le Kayak et sa tranquillité, pour un moment aquatique entre toute cette verdure.
  • Discuter avec la communauté qui vie avec les éléphants. Comprendre le fonctionnement de cette respectueuse symbiose.
  • Poser mille et une question aux rangers qui nous accompagnent.

Mes tips

Comme tout endroit humide.. Gare au sangsues ! Le mieux est de porter sur soi un peu d’huile essentiel afin de les enlever délicatement. Tirer dessus y laissera de minuscules crochets vous empêchant de cicatriser. Et même si ce n’est ni douloureux, ni profond, on se tache rapidement ! Des chaussettes hautes et des chaussures de randonnée montantes sont des MUST.