C’était un 2eme voyage en Jordanie qui m’avait séduit la 1ere fois. J’avais besoin de marcher dans le désert, d’aller plus loin dans ces étendues de ocres et roses, dans ces montagnes de roches et ces grandes vallées de sable chaud. J’ai choisi de me joindre à un petit groupe pour un trek encadré par un guide Altaï.
Le but du voyage étant de marcher dans le désert, à peine arrivés à Amman, nous partons pour le sud et rejoignons le désert du Wadi Rum. C’est un petit désert montagneux (et oui, ça existe !), à un peu plus de 1000 m d’altitude, ce qui explique la fraicheur hivernale, qui a la particularité de rassembler sur une superficie bien plus petite que les autres déserts connus, une variété géologique incroyable. Nous commençons à marcher dans le sable, entre de gros rochers sombres, puis très vite des panoramas roses, oranges, beige s’imposent à nous. Nous crapahutons parfois pour atteindre le sommet d’un rocher, afin de voir encore plus loin ces dégradés de couleurs. Nous installons notre campement sauvage au pied d’une montagnes rocheuse et partageons le dîner frugal que notre équipe de bédouin nous a concocté. Deux jours de marche et de plaisir, grâce aussi à l’organisation qu’impose un trek, avec un guide qui nous en apprend tellement sur son pays, c’est un véritable bonheur. Moi qui adore bivouaquer en plus ! Je me régale tous les soirs. Les nuits sont d’un calme dans le désert ! qu’est-ce qu’on y dort bien ! Après le Wadi Rum, le Wadi Araba. Au sud du pays également, un autre petit désert, bien plus sauvage celui-là, introuvable sans guide, et là aussi ce fut grandiose.
Et après plusieurs jours de marche et une succession de bivouac tous aussi mémorables les uns que les autres, nous rejoignons Petra, que je retrouve après plus de 10 ans depuis ma 1ere découverte du pays. Cette fois-ci d’une toute autre façon que lors de mon roadtrip. Notre guide Altaï nous emmène dormir chez l’habitant tout près du site. Accueilli par des jordaniens ! la classe ! Nous sommes sur place pour arpenter les chemins connus de Petra, mais aussi les moins connus, et je complète avec plaisir mes connaissances sur cette histoire fascinante, avant de rentrer en France.
Quand on part faire un trek dans le désert, il ne faut pas s’attendre à une chaleur constante. Bien sûr il peut faire très chaud la journée, mais dans tous les désert, l’amplitude de température entre le jour et la nuit peut être importante. Il faut prévoir :