Un trek au Népal et, qui plus est, dans la région du Khumbu, massif de l’Everest. C’est un projet qui me trottait dans la
tête depuis bien longtemps et cette fois, les conditions ont été réunies, l’alignement des planètes s’est enfin opéré.
Approcher les géants de la Terre, si souvent observés sur le papier glacé des livres de montagne, lors des documentaires
sur le petit écran, est enfin devenu possible : Lhotse, Nuptse, Makalu, Cho Oyu, Ama Dablam et bien-sûr, Sa Majesté
l’Everest, toujours omniprésent, dans mes pensées ou au détour du sentier.
Ici, la nature est de taille XXL : des sommets à plus de 8000 m, des parois de glace et de roche sur des hauteurs
impressionnantes, des glaciers immenses où l’on pourrait y « coucher » des dizaines de Mer de Glace et les autochtones,
ce peuple sherpa du Khumbu, d’une gentillesse indéfinissable, d’une force surhumaine dans l’accomplissement de leur
travail de guide ou de porteur. C’est vraiment une autre planète, un autre monde.
Nous voici enfin réuni, mes deux amis et moi-même, à Roissy CDG. Nous sommes à la mi-avril et le projet mûri depuis
de longs mois devient réalité.
Nous nous envolons vers Katmandou, capitale du Népal via New Delhi. Dès notre arrivée, le contraste est saisissant avec
le monde occidental : l’obtention du visas nous en donnera un bref aperçu : pas de moyen informatique, la patience est de
mise mais est ancrée dans la nature des népalais (sauf dans la circulation) ! Je dirais presque que cela en est reposant. Ici,
on a le temps ou alors, c’est nous qui n’en avons plus !!!!
Nous passons notre première nuit (ou plutôt partie de nuit) dans un hôtel du quartier de Thamel. Départ à 1h30 pour
Ramechhap (6 heures de taxi) afin de prendre un petit avion et rejoindre Lukla où débutera vraiment notre trek.
Jour 1 : Lukla – Namche Bazar via Phakding et Monjo (entrée dans le Parc National de Sagarmatha)
Jour 2 : Namche – Kumjung – Thame
Jour 3 : Thame – Lengden
Jour 4 : Lenden – Gokyo via le col du Renjo La Pass (5360 m)
Jour 5 : Gokyo – ascension du Gokyo Ri (5327 m) – Dragnak (Traversée du glacier de Ngozumba, le plus long du massif
himalayen, 36 km)
Jour 6 : Dragnak – Dzongla par le Cho La Pass (5420 m)
Jour 7 : Dzongla – Lobuche (entrée dans la région Solu Khumbu)
Jour 8 : Lobuche – Gorashep – Everest BC (5364m)
Jour 9 : Gorashep – ascension du Kala Pattar (5643 m) – Observatoire Pyramid CNR italien
Jour 10 : Observatoire Pyramid – Traversée du glacier du Khumbu – Dingboche par le Kongma La Pass (5535 m)
Jour 11 : Dingboche – Pangboche
Jour 12 : Pangboche – Ama Dablam BC (4800m) – Punke Denga
Jour 13 : Punke Denga – Namche – Lukla
Ce trek est l’un des plus exigeants du Népal. La difficulté physique des étapes prises séparément n’est pas insurmontable :
plusieurs éléments mis bout à bout rendent pourtant ce trek un peu hors norme.
C’est tout d’abord la succession de 16 jours de marche dont une dizaine consécutive au dessus de 4500 m jusqu’au point
culminant, le Kala Pattar (5643 m). Autant dire que cela met l’organisme à rude épreuve. Convenons-en ensuite, même si
nous dormions dans des lodges en « dur », le confort y est très sommaire : pas de chauffage, peu ou pas d’eau, toilettes
quelques fois « limites ». Disons qu’un brin de rusticité aide beaucoup…. mais il faut tout de même que le corps puisse
récupérer pour repartir dès le lendemain.
Nos journées se déroulaient toujours un peu de manière identique :
Si vous aimez le bouddhisme, un trek au Népal vous enchantera. Le plus grand stupa du Népal se trouve dans le quartier
tibétain de Katmandou : le stupa de Bodnath. Ce lieu de pèlerinage extrêmement important pour les bouddhistes au Népal
est l'un des plus beaux sites de Katmandou. Du fait de son histoire et de sa beauté, ce stupa fait d'ailleurs partie des sites
inscrits au patrimoine mondial. Allez le visiter !
Tout comme les drapeaux et moulins à prière, les chörtens, que l’on dépasse toujours par la gauche, sont omniprésents
dans le paysage népalais. La religion est partout et, touriste occidental, croyant ou pas, vous vous devez de respecter ces
traditions.
Surtout, ne pas faire d’erreur dans le choix du matériel (textile en particulier) : bien dissocier, avant de partir, le nécessaire du superflu.