Quelques mois avant de découvrir la Palma, j’avais voyagé en Amérique du Sud, Bolivie, Pérou. A mon retour, j’ai tout de suite projeté un nouveau séjour dans un endroit où j’allais pouvoir pratiquer l’espagnol. Mon choix c’est porté sur les îles Canaries. J’ai d’abord visité Tenerife puis la Gomera, et enfin La Palma.
A mon arrivée à Santa Cruz, la capitale, j’ai observé une certaine ressemblance avec l’architecture d’Amérique du Sud. C’est une petite ville, à taille humaine vraiment agréable. J’ai ensuite pris la route vers le Nord : paysages grandioses, sauvages et d’une diversité remarquable.
La Palma est une île où les plages sont rares, mais il existe d’extraordinaires lieux aménagés ou naturels qui sont en fait des piscines creusées dans la pierre volcanique. Sur le secteur de Charco Azul, l’océan est souvent très agité, spectaculaire mais on peut quand même se baigner dans ces piscines, en sécurité.
Un paysage des plus saisissant que j’ai eu l’occasion de voir. Une rando sur les crêtes, au-dessus de falaises pouvant atteindre 1 000m d’à-Pic. Une vue plongeante sur la Caldera de Taburiente. Des roches de toutes les couleurs, un ciel extrêmement pur.
Le petit pinson très sociable est présent en forêt. Il y a aussi la Graja, Crave à bec rouge qui est endémique de l’île et ses oiseaux aux cris nocturne étranges que sont les Puffins Cendrés.
Une grande richesse végétale, très diversifiée selon les secteurs (micro climats). Les majestueux pins Canariens qui résistent aux incendies… J’ai aussi été fascinée par la forêt primaire et ses immenses lauriers : c’est une incroyable adaptation des plantes à leur environnement, au terrain, au climat etc. Les magnifiques plantes grasses si résistantes.